Brèves
Si la musique adoucit les moeurs, les compositeurs savaient être caustiques entre eux :
- Wagner traitait Rossini de marchand de poissons napolitain.
- Rossini n'était pas en reste : Monsieur Wagner a de bons moments, mais de mauvais quarts d’heure.
- Debussy, parlant de Wagner : Wagner si l'on peut s'exprimer avec de la grandiloquence qui lui convient, fut un beau coucher de soleil que l'on prit pour une aurore.
- Quant à Berlioz, il considérait Haendel comme un tonneau de porc et de bière. Détestant Haendel il écrivit : lorsque j’entends ce gros maître, je me contente de serrer les dents fortement, jusqu'à ce que, rentré chez moi et seul, je me dégonfle en l'accablant d'imprécations.
- Le même, parlant de Chopin : Il a été mourant toute sa vie.
- Stravinsky, parlant de Vivaldi : Il n’a pas écrit 450 concertos mais 450 fois le même concerto. Ou encore : Comment se fait-il que chaque fois que j’entends un morceau de musique que je n'aime pas, c'est toujours du Villa-Lobos.
- Emmanuel Chabrier n'hésitait pas à écrire : Il y a deux musiques, la bonne et la mauvaise et puis il y a la musique d'Ambroise Thomas.
- Benjamin Britten n'est pas en reste : J'ai essayé de lire une partition de Brahms et j'ai eu tellement la nausée que j'ai dû l'écarter.
- Au final, rendons hommage au sens de l'auto dérision de Richard Strauss : Je ne suis peut-être pas un compositeur de premier ordre, mais je suis un compositeur de première classe parmi les compositeurs de second ordre.