L’association,  « Envie de Notes - Envie de Mots » a l’immense peine de vous faire part du décès de son président, Jean-Yves Perrier, survenu le jeudi 20 juillet 2023 dans sa 83ème année.

Voici l'éloge qu'en a fait Jean-Pierre Modica, Vice-Président de l'association et qui était un de ses amis les plus proches :
 
JY
 
JEAN-YVES,
Ce message pour te dire la grande tristesse qui nous étreint au moment de l'adieu.
Tu étais pour nous tous « l'insubmersible » tant ta soif de vivre était immense. Tu nous avais habitué du plus profond à toujours remonter à la surface.
Ta compagnie, un vrai bonheur ! Avec ta verve inépuisable tu nous ravissais de tes propos, anecdotes, souvenirs, projets ; bref, des choses de la vie dont tu étais si curieux.
Bien sûr tu aimais citer les tiens, Michelle l'épouse de ta vie, Emmanuelle et son compagnon : « Ils sont heureux ensemble ». Fierté pour la jeune génération Clémence et Sacha.
Tu nous as émerveillé de tant de culture accumulée. Lyrique, bien entendu avec tes conférences animées avec Christiane pendant des années à l'Apostrophe et ensuite à l'association « Envie de notes Envie de mots ». Association que tu as, avec passion, contribué à créer et dont tu étais le Président.
Mais pas que... véritable encyclopédie culturelle : peinture, sculpture, littérature, théâtre et j'en passe… Ton érudition sur l'art était tout simplement remarquable !
BRAVO L'ESTHETE !!
Plus terre à terre : toutes nos sorties, soirées, découvertes gastronomiques, dégustation de bons crus, cigares Cohiba partagés, échanges à bâton rompu, furent marqués par la joie, le plaisir et l'amitié.
! Epicure notre contemporain !
Un ravissement, refaire le monde ensemble !
Notre petit groupe : Christiane, Françoise, Paula, Evelyne et ton serviteur te remercions de ces instants privilégiés.
Maintenant tu as retrouvé là-haut Michelle. Soyons persuadés qu'entourés des Verdi, Puccini, Donizetti, Bellini et consort, le Paradis s'est enrichi d'une douce symphonie.
Tu nous manques Jean-Yves, «Orphelins d'un être d'exception ».
Tu me manques, tu m'as fait un drôle de coup !
Repose en paix
NOUS T'AIMONS !
 
Jean-Pierre Modica             
 

 

Brèves

orchestre 1

 Si la musique adoucit les moeurs, les compositeurs savaient être caustiques entre eux :

  • Wagner traitait  Rossini de marchand de poissons napolitain.
  • Rossini n'était pas en reste : Monsieur Wagner a de bons moments, mais de mauvais quarts d’heure.
  • Debussy, parlant de Wagner : Wagner si l'on peut s'exprimer avec de la grandiloquence qui lui convient, fut un beau  coucher de soleil que l'on prit pour une aurore.
  • Quant à Berlioz, il considérait Haendel comme un tonneau de porc et de bière. Détestant Haendel  il écrivit : lorsque j’entends ce gros maître, je me contente de serrer les dents fortement, jusqu'à ce que,  rentré chez moi et seul, je me dégonfle en l'accablant  d'imprécations.
  • Le même, parlant de Chopin : Il a été mourant toute sa vie.
  • Stravinsky, parlant de Vivaldi : Il n’a pas  écrit 450 concertos mais 450 fois le même concerto. Ou encore : Comment se fait-il que chaque fois que j’entends un morceau de musique que je n'aime pas, c'est toujours du Villa-Lobos.
  • Emmanuel Chabrier n'hésitait pas à écrire : Il y a deux musiques, la bonne et la mauvaise et puis il y a la musique d'Ambroise  Thomas.
  • Benjamin Britten n'est pas en reste : J'ai essayé de lire une  partition de Brahms et j'ai eu tellement la nausée que j'ai dû l'écarter.
  • Au final, rendons hommage au sens de l'auto dérision de Richard Strauss : Je ne suis peut-être pas un compositeur de premier ordre, mais je suis un compositeur de première classe parmi les compositeurs de second ordre.

orchestre 2